"La RPA est un mouvement de fond, qui permet d’enclencher la transformation numérique des entreprises via des projets courts dont le ROI est rapide". C’est l’analyse sur laquelle s’accordent les spécialistes de l’IT (Gartner, Forrester et HfS) ainsi que les grands cabinets de conseils (Capgemini, Deloitte, EY, McKinsey).
L’objectif de la RPA (l’automatisation robotisée de processus) est de réduire le temps passé par les utilisateurs sur des tâches rébarbatives (re-saisies/copier-coller, comparaison/vérification d’informations entre 2 applications), en les assignant simplement à des robots de manière automatisée.
15 à 30%, c’est le temps moyen gagné par l’utilisateur grâce au RPA, lui permettant de se consacrer à des tâches à plus grande valeur ajoutée, tant pour l’entreprise, que pour son épanouissement personnel.
Dans ce cas, le robot est un assistant à l’utilisateur dans le respect de la logique métier.
Le robot effectue les tâches à la place de l’utilisateur (lire le contenu d’une fenêtre applicative, repérer les champs contenant les données utiles, les copier dans une autre fenêtre, lancer une transaction) puis interrompt son processus pour demander à l’utilisateur de prendre une décision qui ne peut se prendre qu’avec de l’expérience. Une fois l’option choisie par l’utilisateur, le processus automatique reprend.
Un projet de RDA est très rapide à mettre en œuvre car l’automatisation s’effectue au niveau du poste de travail et non pas sur les données d’applications ; le retour sur investissement est assez court (quelques mois seulement pour une solution qui apporte aux utilisateurs impactés un gain de l’ordre de 20%) et bénéfique à long terme.
Dans ce cas, le robot intervient directement au niveau des serveurs, sans interaction humaine. Il effectue automatiquement toutes les tâches (extraire des fichiers, contrôler les données, créer de nouvelles données, les convertir selon les exigences de chaque application du système d’information, etc.).
Il est important que ces tâches soient pilotées par un autre robot pour en vérifier le bon déroulement et alerter un utilisateur en cas de problème ; ce dernier peut alors reprendre la main pour en comprendre la cause et relancer le processus après résolution.
Les projets de RPA sont plus longs que les projets de RDA car ils agissent sur les données d’applications, ce qui nécessite un travail de préparation, de programmation et des phases de tests poussées avant la mise en production.